Les échos du site

Nous avons remis à jour notre fichier concernant les relevés des notaires de Savines et nous avons divisé le fichier sur les notaires d'embrun en deux parties car il était trop important et se manipulait difficilement. Nous avons commencé à relever des minutes de Saint-André d'Embrun.

Dernières minutes

C'est par cette vallée que nous avons commencé nos recherches généalogiques il y a plus de vingt ans. Nous avons d'abord dépouillé le registre paroissial puis, nous avons recherché les actes notariés concernant Crévoux dans les minutes d'Embrun. Les registres des notaires de Crévoux (il y en a eu quelques-uns) ont malheureusement disparu. Nous avons même tenté des recherches dans les cadastres que l'on appelaient autrefois des terriers. Les données généalogiques y sont rares...



La vallée du Crévoux Marie Elzéard et André Bernard se sont mariés à Crévoux en 1881.

 Situation géographique : Distant d’une douzaine de kilomètres du chef lieu de canton, Crévoux est un village de montagne constitué de quatre hameaux distincts : l’Eglise, Praveiral, la Chalp et Champ rond. On y arrive en zigzaguant depuis Embrun par une petite route pittoresque qui longe le Crévoux, torrent capricieux et tumultueux qui termine sa course dans la Durance.

Les recherches généalogiques : Les recherches sur Crévoux ne sont pas simples. Les minutes notariales de la communauté ont disparu (notaires Bernard et Chastan notamment) et il faut chercher dans celles d'Embrun, de Saint André et des alentours pour découvrir quelques trésors. Il est possible de télécharger nos principales trouvailles sur la page "Actes à gogo".

Le seul document directement utilisable reste le registre paroissial qui n'est pas forcément à la hauteur de nos espérances car il n'est pas toujours filiatif. Ce BMS de 1694 à 1792 et l'état civil jusqu'à l'année 1851 sont téléchargeables sur notre page "Actes à gogo". 

Le fichier Mariage, mis en libre service sur la même page, est le résultat de nombreuses heures de dépouillement et de réflexion. Un certain nombre de ces actes sont le fruit de déductions. Les erreurs ne sont pas exclues. 

Deux ou trois muanciers, sorte de cadastres, où étaient notées les terres de chaque chef de famille couvrent la période de 1500 à 1750. Ils ne donnent pas de filiation mais, parfois, le surnom, le nom du père ou celui de l'épouse nous permettent de progresser dans la quête des données généalogiques.

La population : Les relevés de taille qui datent du dix-huitième siècle permettent d'évaluer la population de cette époque à 500 âmes environ  (soit 120 feux). De nombreux textes font référence aux trois consuls modernes élus chaque année parmi les hommes vaillants du village et au châtelain qui représentait le seigneur du lieu, en l'occurrence l'archevêque d'Embrun. Une étude a montré que le nombre de patronymes était fort limité à Crévoux. Il faut attendre la deuxième moitié du XVIII siècle pour qu'apparaissent régulièrement de nouveaux noms dans le registre paroissial. Deux conséquences majeures à cette constatation :

  •  l'importante consanguinité entre les membres d'une même famille. Il n'était pas rare que le curé signale sur ses tablettes la proche parenté des mariés. 
  • la confusion entre les personnes portant des noms identiques et une source d'erreur importante pour le généalogiste. On ne note pas moins d'une soixantaine de naissance de Pascal Marie dans le siècle précédent la révolution... 

 Nous avons réalisé une étude statistique sans prétention scientifique à partir des actes du BMS. Pour la consulter, cliquer ici.

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