Répondre au commentaire
Une branche de la famille d'Arnaud nous a interpellés car nous avons trouvé plusieurs actes la concernant dans les registres notariaux du Champsaur.
D'après le dictionnaire de Guy Allard [1], il y avait plusieurs familles Arnaud dans le Dauphiné. Celle du Champsaur avait deux branches et portait tranché d'azur et d'or et de gueules, l'azur chargé d'une fleur de lys d'or et les gueules d'une rose d'argent. Elle est tombé en batardise en Dauphiné mais il en reste une branche légitime en Provence, de laquelle est Alphonse-Louis d'Arnaud, seigneur de Rousset et de Vaulongues, conseiller au parlement d'aix, qui porte presque les mêmes armoiries...
Nous avons été étonnés de l'ancienneté de la noblesse des d'Arnaud que l'association Escallier [2] fait remonter jusqu'au XIIIe siècle. Par contre, un demi-millénaire plus tard, les dernières générations de la branche cadette de Montorcier montrent les signes d'un revers de fortune important. Charles, le dernier de sa lignée, se qualifie lui-même de ménager dans son testament de 1723.
Si les premières générations sont liées aux grandes familles du Champsaur, on ne dénote aucun mariage avec la haute noblesse du Dauphiné ou de toute autre région, et d'autant plus que la plupart des épouses de ces seigneurs haut-alpins restent inconnues.
Un mémoire [3] contenant deux généalogies de cette famille a été retrouvé chez madame Elisabeth Faure, une descendante de la famille d'Arnaud. Ces généalogies notées I et II, construites dans le but de prouver la noblesse de leurs membres (l'une en 1589 présentée par Claude d'Arnaud et l'autre en 1689 à l'initiative de Charles d'Arnaud), fournissent relativement peu d'informations et divergent sur quelques points...
Les origines des Arnaud
Impressionnants d'ancienneté, on retrouve la trace des Arnaud dès le début du XIVe siècle. Notre principale référence pour cette partie est l'association Escallier (sans source). En supposant que les générations se suivent au rythme d'une trentaine d'années en moyenne, la suite des premiers Arnaud pourrait s'établir ainsi :
Arnaud (1260 +>1303), coseigneur de Montorcier en 1303.
Arnaud: (1285 +>1303) qui parait avec son père en 1303.
Arnaud (°1310). Est-ce lui que le dauphin Humbert II autorise à construire un moulin féodal sur les bords d'un canal qui recueillait les eaux de la plaine de Prégentil comme l'attestent des titres conservés dans la famille (Ladoucette[4] ) ?
Jean (°1340).
Jean (°1370), époux de Delphine de Guiramand.
L'ascendance cognatique :
A l'orée du XVe siècle, Jean d'Arnaud épouse Delphine de Guiramand fille de Pierre et de Catherine de Roux. A cette époque, les de Roux de Prégentil sont déjà installés dans le Champsaur depuis plus d'un siècle...
Les Roux de Prégentil :
L'armorial Haut-Alpin de Jean Grosdidier [5] donne cinq générations de cette famille du Champsaur qu'on ne semble pas connaitre en détail. Jean Gueydan [6] n'en donne que trois.
Etienne (1200 +>1232) :
Etienne est sénéchal en 1232 (ADHA F 2366 [7])
Le 8 mars 1244, Etienne est qualifié de camérier dans une charte de confirmation d'une donation du dauphin Guigues (RD [8] 8039). D'après J Gueydan, rien ne permet d'affirmer ou d'infirmer qu'il s'agisse de l'ancêtre des Roux de Prégentil.
Hugues (°1240 +>1300):
Hugues est cité en 1300 (F 2366).
Pierre (°1265 +>1334):
Pierre de Roux est châtelain delphinal du Champsaur en 1334.
Les fils de Pierre sont :
- Etienne qui suit ;
- Jacques qui prête hommage pour le domaine de Prégentil en 1350 (Is B [9] 2618) ;
- Pierre d'où Guillaume, seigneur de Saint-Eusèbe (RD 31567 et 31569).
Etienne (°1290 +>1350):
Etienne, docteur en droit, est juge de la cour-commune (dauphin et archevêque) d'Embrun dès 1317.
Etienne est vice-protonotaire du Dauphiné en 1336, puis maître-rational de la grande cour du Dauphin.
Etienne est aussi juge de la terre de la Tour, Valbonne, Montluel en 1337 (RD 28909).
Etienne est cité comme seigneur de Prégentil entre 1339 et 1350 (Is B 2647, 2848 et 3006).
Le 22 juin 1339, Humbert II, dauphin du Viennois, en récompense de ses nombreux services et pour avoir reçu l'Ordre de Chevalerie d'Honneur pour faits de guerre, donne à Etienne de Roux, écuyer, son valet de chambre et page majeur de tout le Dauphiné, le fief de Prégentil et concession d'une rente de 120 florins-or à prendre sur la châtellenie de Chorges, en fief et hommage et qui comprend le four et fournage de Chabottes, le Pré Gentil sous le château de Montorcier, le moulin des Pras et de Champoléon, les tasches de Champoléon, Saint Nicolas et Montorcier sous réserve des rentes en argent et lods (Roman [10]).
Le 19 novembre 1341. Amblard de Beaumont, Guillaume de Rouins le vieux, Guillaume de Roin (Rouins) le jeune et Etienne Roux, commissaires députés par le dauphin Humbert (3I oct.), assignent à Raymond de Baux, prince d'Orange, les terres de Curnier (Curneyer) et Montbrison, et la parerie de Noveysan, en toute justice, droits et revenus, en payement de 500 florins d'or revenu et 3500 en capital restants dûs des 4000 promis par le dauphin à feu Raymond de Baux, prince d'Orange, en considération de son hommage non lige (RD 31206).
Le 24 mai 1346, à Saint-Bonnet, l'héritage et les biens de feu Reymond Barballi, de Saint-Bonnet sont réunis à la main delphinale et adjugés à Etienne de Roux (RD 34492)
La carrière d'Etienne se poursuit auprès du dauphin et il devient juge-mage de tout le Dauphiné, conseiller du dauphin et professeur de droit dès 1345.
Il rend hommage pour Prégentil, les moulins de Champoléon et Pont-du-Fossé ainsi que les tasches de Saint-Jean, Saint-Nicolas de Montorcier et Champoléon le 23 juin 1347.
Etienne a eu au moins trois fils :
- Jacques qui suit ;
- Etienne qui est attaqué le 03 avril 1369 par une bande de Provençaux et doit verser, pour être libéré, une rançon de 250 Florins ;
- Jean, seigneur de Montorcier et châtelain du Champsaur (Is B 2953 et 3000), marié avec Catherine Bérenger. Il est comdamné à payer le 26 juillet 1376 avec les coseigneurs du mandement de Montorcier les réparations du château de leur seigneur (Is B 2953). Le 9 avril 1386, bail en albergement par Jean de Roux, châtelain du Champsaur, à bertrand Lhautier, des moulins delphinaux de Chabottonnes, moyennant 8 setiers et un quartal de blé ou d'avoine chaque année (Roman). Il est mort vers 1395.
Jacques :
Jacques de Roux est né vers 1320. Il est bachelier en droit dès 1345 (RD 33518).
Le 8 juillet 1340, Jacques prête serment d'observer les privilèges et les libertés de la ville en qualité de Juge de la Cour-Commune de Grenoble (RD 30606).
Nommé conseiller-domestique du dauphin le 27 mars 1345 (RD 33518), il est aussi à la même date professeur de droit-civil et canonique à l'université de Grenoble au salaire annuel de 5 florins-or, auditeur des comptes et châtelain-clavaire d'Oisans au salaire de 100 florins-or en paiement d'une dette.
En 1348, on le retrouve châtelain de Montalquier, consul de Gap et juge-mage de son père pour le comté du Grésivaudan, le duché du Champsaur et la cour-commune de Gap.
Le 20 novembre 1347, Jacques Roux, fils d'Etienne, intervient en tant que juge dans un procès entre les habitants de Gonsolin et le seigneur de la Buissière (RD 35453).
Jacques est coseigneur de Prégentil en 1350 (J Ranguis [11]) et juge-mage de l'Embrunais (1367-1371) et du Briançonnais (1373-1375).
Plusieurs enfants de Jacques sont cités au quinzième siècle (Grosdidier) :
- Catherine, dame de Prégentil (morte vers 1427) épouse de Pierre Guiramand ;
- Guillaume qui prête hommage en 1413 (Is B 2628) ;
- Jacques qui prête hommage en 1413 (Is B 2628).
Jacques est mort après 1375.
Les Guiramand :
La première épouse connue d'un sieur Arnaud est une demoiselle Guiramand. Cette famille est originaire de Barcelonnette, dans les Alpes de Haute-Provence. Les principales données sur cette lignées sont dues à Artefeuil [12].
Hugues :
Hugues est né vers 1250. Il est simplement qualifié d'écuyer (Artefeuil).
Jean :
Né vers 1280, Jean prête hommage au roi Charles pour la terre de Lagramuse le 29 novembre 1339.
Pierre :
Fils du précédent, Pierre est né vers 1310. C'est lui qui s'établit à Aix en Provence vers 1347.
Hugues :
Hugues est né vers 1340. Il fonde une chapelle dans l'église FF Prêcheurs d'Aix en Provence (Artefeuil).
Les deux fils d'Hugues sont :
- Pierre marié à Catherine de Roux, dame de Prégentil ;
- Antoine marié à Guillemette. En 1385, Antoine lègue par contrat une pension annuelle de 8 florins d'or pour son entretien. Son fils Marcellin est premier consul d'Aix et procureur de Provence en 1429.
Les d'Arnaud de Montorcier :
Seigneurs en partie de Montorcier, les d'Arnaud sont mal connus et pratiquement aucune alliance de ses membres n'est donnée par la littérature. Dans ces conditions, leur généalogie est fragile bien qu'elle soit décrite dans l'Armorial Haut-Alpin de Jean Grosdidier.
Jean x Dauphine de Guiramand :
Jean est né vers 1370. Il passe hommage de ses biens au roi le 9 septembre 1427 par patente de monsirur de Foix, gouverneur du Dauphiné (J Ranguis).
Jean et Dauphine ont mis au monde :
- Michel qui fait hommge en 1447 ;
- Antoine qui suit ;
- Jacques qui serait l'ancêtre des Arnaud de Baratier (J Grosdidier).
Antoine (°1400) :
Pour la généalogie I, Antoine est fils de Michel mais l'auteur du mémoire souligne que le fils fait alors hommage un an avant le père. Pour J Roman, Antoine et Michel semblent être frères, hypothèse corroborée par J Grosdidier.
Antoine est cité de 1446 à 1460 (Roman).
Antoine passe hommage à Valence au dauphin Louis (XI) dont il est écuyer.
D'une épouse inconnue, Antoine a eu pour fils :
- Jacques qui suit.
Jacques (°1430 +>1489):
Jacques rend hommage au roi le 12 septembre 1487 pour Montorcier, Prégentil, Pont-du-Fossé et les Moulins de Champoléon (généalogie I).
En 1489, à Grenoble, Jacques passe un hommage à Philippe de Savoie, gouverneur du Dauphiné.
Les fils de Jacques sont :
- Claude qui suit ;
- Jacques qui teste en 1539 (Roman TH 1 p 78).
Claude :
Fils du précédent, Claude est né vers 1460 et mort vers 1533.
Claude Arnaud, seigneur de la maison forte de Prégentil, dans le pays de Champsaur, est appelé noble et notaire dans un rôle fait l'an 1496 pour les réparations du pont de Coignet (La Roque [13]).
D'une épouse inconnue, sont nés plusieurs enfants :
- Claude, marié à Jeanne du Serre du Rival fille de Georges (F 2160). Il est l'auteur de la branche principale dite de Prégentil. Arnaude Gras, sa lointaine descendante, vend la seigneurie de Prégentil à Nicolas de Grilh (J Ranguis) ; Le 26 octobre 1541, devant la Chambre des Comptes, il est noté que Noble Claude Arnaud possède Prégentil contenant une "pièce", une grange, 22 journaux de pré, et 29 sesterées de terre confrontant le béal du moulin de Jacques Faure [16].
- Honoré (généalogie II) qui, en 1527, passe deux quittances chez Maître Vacher du Buissard (ADHA 1 E 3685 [14] à vérifier) et plusieurs actes à son nom chez Mtre Maurel de Saint Bonnet (registres disparus) ;
- François (cité sur le site Escallier) ;
- Jacques qui suit.
Claude d'Arnaud, fils de Jacques, teste le 3 septembre 1533 (Généalogie I et P Guillaume F 2963).
Jacques °1510 :
D'après la Généalogie II, Jacques est fils d'Honoré alors que d'après J Roman, Jacques est le frère d'Honoré.
Les enfants de Jacques sont (généalogie II) :
- Pierre qui suit ;
- François ;
- Jean cité dans les preuves de noblesse de 1546 à 1552.
Pierre dit "Capitaine la Porte" x Jeanne de Saint Marcel :
Pierre est né vers 1530 et décédé avant 1589 où sa femme agit comme veuve. Il est cité, avec ses frères dans l'inventaire des pièces du procès qu'ils ont soutenu pour défendre leur noblesse.
Pierre et Jeanne de Saint-Marcel fille de Jean et de Jamone de Barban (Escallier) ont eu pour enfants :
- Jean qui suit ;
- André ;
- Françoise ;
- Antoine ;
- Francois (?), écuyer vers 1595 avec Anne Humbert.
Jeanne de Saint-Marcel s'est mariée avec Jean Varcie avant d'épouser Pierre d'Arnaud. Le 05 mars 1589 : arrentement par Jeanne de Saint Marcel Veuve de Pierre Arnaud de Gap à Esprit Alezan bastier de cette Ville (1 E 955 Mtre Jean Brunet-Blocard de Gap [il y a un souci car cette cote ne correspond pas à l'année]). Jeanne teste le 5 septembre 1589 (1 E 989 Mtre Jean Brunet-Blocard de Gap).
Jean °1540 :
D'après J Grosdidier des Matons, Jean est fils de Pierre alors que la généalogie II déclare que Jean est fils de François et d'Anne Humbert.
D'après l'association Escallier, Pierre aurait eu trois fils :
- Pierre qui suit ;
- François (association Escallier) ;
- Jean (association Escallier) ;
- Marguerite mariée à Jean Magnis Meûnier le 2 juin 1594 (Mme Peinetti d'après Rapport des anciens Agens généraux du Clergé de France fait dans l'Assemblée générale tenue à Paris en 1705)
Pierre °1570 d'où
D'après la généalogie II, Pierre a émancipé son fils Jean.
Pierre n'a pas laissé de trace de son union mais on lui connait des enfants :
- Jean qui suit ;
- Marguerite (?) x Michel Jaumar. Le 22 décembre 1666, quittance pour Jean Ubrun de Gap avec demoiselle Marguerite d'Arnaud femme de Michel Jaumar. Jean Ubrun est le gendre du dit Jaumar (1 E 2452 Mtre Leblanc d'Ancelle).
Jean :
Jean est né vers 1600. Il est qualifié d'écuyer dans la Généalogie II.
L'épouse de Jean n'est pas citée par les généalogies. Il a eu au moins deux fils :
- Charles qui suit ;
- André bénéficier de la cathédrale de Gap (association Escallier)
Les dernières générations :
Les minutes notariales du Champsaur contiennent diversent mentions des dernières générations de cette famille et nous permettent de dresser leur généalogie sans craindre l'erreur.
Charles x Louise Reynier :
Charles est né ves 1630 et mort avant 1701. Nous ne connaissons pas le date de son mariage qui a du avoir lieu vers 1655.
Charles est assigné, par ordre du roi Louis XIV, dans son domicile de Montorcier, pour se rendre à Grenoble chez monsieur l'intendant qui le reçoit avec tous les égards dus à sa noblesse (J Ranguis).
Charles et Louise ont pour enfants :
-
Pierre né vers 1655. Il convole le 25 juin 1672 (Ranguis) avec Anne Ariey fille de Pierre. Pierre est mort le 17 mars 1727 à Saint Jean de Montorcier (Ranguis). Anne, sa femme, fait son testament le 7 janvier 1710 : femme de Sieur Pierre Arnaud de Montorsier, malade ; Marie, Isabeau et Marguerite ses filles (40 L chacune) ; Antoine et Charles (6 L) et Jean (HU) ses fils ( 1 E 3475 Mtre Sarrazin de Champoléon). Elle est morte avant le mariage de sa fille en 1712. Pierre et Anne ont enfanté :
- Charles ;
- Madeleine qui épouse Claude Auriol fils de Gabriel et Esprite Millon de Saint Michel le 20 octobre 1693 ;
- Jean, absent du pays en 1712. Il est cité en 1731 au mariage de sa soeur Marguerite ;
- Isabeau mariée à Jean Alleman le 7 avril 1712 (1 E 3475 Mtre Sarrazin de Champoléon) puis à Jacques Reynier ;
- Marguerite mariée à Pierre Seinturier d'Ancelle le 26 7 1731 (1 E 2446 Mtre Leblanc d'Ancelle). Elle teste le 3 octobre 1740 à Ancelle (1 E 2447 Mtre Leblanc d'Ancelle [Il nous manque une photo du testament]). Elle est décédée le 25 novembre 1746 à Ancelle. Son mari teste le 25 mai 1746 en faveur de ses frère et soeur (1 E 2448 Mtre Leblanc d'Ancelle). Une reconnaissance de dote est signée quelques semaine plus tard (1 décembre 1746) et Pierre reçoit 35 L de la part d'Esprit Lombard, mari de Marie d'Arnaud. Pierre est mort le 12 octobre 1747 à Ancelle. Le couple n'a pas eu d'enfant.
- Antoine né vers 1677 et marié le 8 novembre 1729 à Catherine Reynier à Charbillac et Bénévent ; Il est cité en 1731 au mariage de sa soeur Marguerite. Pierre Seinturier f Esprit reçoit 40 L de sa part pour la constitution dotale de Marguerite d'Arnaud sa soeur (1 E 2447 Mtre Leblanc d'Ancelle). Il teste le 30 octobre 1740 en citant son fils Jean (+ en 1742 à l'âge de 8 ans) et ses filles Marie (femme d'Esprit Lombard (mariage le 11 juin 1744 d'après le BMS de Saint Jean de Montorcier) et Isabeau et (1 E 5696 Mtre Sarrazin de Champoléon). Il est mort le 6 janvier 1741 (BMS) à Saint Jean de Montorcier. Catherine Reynier transige avec son beau-frère Esprit Lombard le 29 mai 1751 (1 E 5696 Mtre Sarrazin de Champoléon). Elle teste le 25 septembre 1759 en citant ces deux filles Isabeau, femme de Jean Bonnet Long, et Anne (1 E 3464 Mtre Sarrazin de Champoléon).
- Daniel, maitre de la chancellerie (Grosdidier) ;
- Jean qui apparait avec ses frères en 1701. Nobles Jean, Jacques, Guillaume et Charles d'Arnaud f Charles de Montorcier donnent leur accord pour un arrentement (1 E 2792 Mtre Vacher du Buissard). Il est mort en 1711 ;
- Jacques qui apparait avec ses frères en 1701. Le 27 juillet 1701, quittance pour Louis Touniaire, révérend recteur des séminaristes de Gap avec Nobles Jean, Jacques, Guillaume et Charles d'Arnaud f Charles de Montorcier (1 E 2792 Mtre Jean Moynier d'Ancelle). Il est témoin du mariage de son frère Dominique.
- Dominique marié à Anne Querel à Serrière le 24 janvier 1683 d'où quatre enfants : Henri, Nicolas, Charlotte et Jean-Claude nés entre1684 et 1691 (Mme Simone Peinetti d'après BMS) ;
- Guillaume qui apparait avec ses frères en 1701. Jean et Guillaume achètent les fonds des Arnaud aux Bonnets et soutiennent leur noblesse au Parlement de Grenoble. Il est mort en 1730 ;
- Charles qui suit.
Louise est décédée le 1 août 1696.
Charles x Marguerite Millon ;
Charles est né vers 1670. Il apparait en 1701 puis le 14 septembre 1704 dans une procuration qu'il donne, en compagnie de ses trois frères Dominique Jacques et Jean, à Jean Bonnet contre Charles de Flotte, chanoine de la cathédrale de Gap (1 E 3692 Mtre Vacher du Buissard).
Le 5 février 1707, Charles s'est.uni à Marguerite Millon dite la Cloche fille d'Honoré et de Jeanne Ricard (BMS de Saint Jean de Montorcier). Ils ont eu pour enfants :
- Pierre né en 1715 ;
- Charles né le 17 février 1703, mort le 12 janvier 1725 ;
- Antoine né en 1711;
-
Louise née le 27 septembre 1713, mariée 14 février 1726 à Jean Faure fils de Jean, châtelain de Montorcier, et de Claudie Imbert de Pont du Fossé. En 1783, un arrêt déboute Jeanne Brunet, femme de Charles du Serre Bresson du lieu des Bonnets hameau de Saint-Jean de Montorcier de son appel contre Louise d'Arnaud, veuve de jean Faure du même lieu (Inventaire-sommaire des Archives départementales de l'Isère antérieures à 1790 [15]). Louise et Jean ont enfanté :
- Charles né le 24 avril 1744 et marié à Anne Garnier d'Avançon. Charles Faure d'Arnaud et plusieurs autres citoyens aquièrent, le 28 juillet 1791, dans la salle du directoire de Gap, le domaine des dames de Sainte-Ursuline pour un prix global de 16000 L (Ranguis).
- Jean né le 2 juin 1753 ;
- Marguerite baptisée le 10 mars 1732 ;
- Jacques (°1737 +1784) ;
- Rose née le 2 avril 1740.
- Marie décédée en 1748.
Charles est cité au mariage de sa soeur Isabeau le 7 avril 1712.
Charles teste le 15 mai 1723 (Mtre Robin à Saint-Julien 1 E 3313). Il se définit comme ménager et cite ses quatre enfants. Il est mort dans l'année 1723. Sa veuve reçoit 50 L de Claude Foures le 20 décembre 1723 (1 E 3704 Mtre Vacher du Buissard).
Le 17 novembre 1739, Marguerite Millon, veuve de Charles d'Arnaud, reçoit 99 L de Pierree Lombard, marchand, que son grand-père devait à Charles et Guillaume d'Arnaud pour acte du 20 janvier 1690 (1 E 3709 Mtre Vacher du Buissard).
Bibliographie :
[1] Dictionnaire historique et chronoligique du Dauphinais 1864 Guy Allard
[3] Mémoire sur l'état de la famille des Arnauds de Montorcier du Champsaur depuis le XVe siècle jusqu'en 1787
[4] Histoire, topographie, antiquités, usages, dialectes des Hautes-Alpes 1848 Jean Charles François Ladoucette
[5] Armorial Haut-Alpin 2003 Jean Grosdidier des Matons
[6] Les Seigneurs de Beaumont 2003 Jean Gueydan
[7] Archives départementales des Hautes-Alpes (ADHA) Série F
[8] Regeste Dauphinois désormais RD
[9] Archives départementale de l'Isère (Is) Série B
[10] Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent 1887 1890 J Roman
[11] Histoire du mandement de Montorcier 1905 Jean Ranguis
[12] Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence T2 1776 Louis Ventre Artefeuil
[13] Traité de la noblesse et de ses différentes espèces 1678 Gilles-André de La Roque de La Lontière
[14] Archives départementales des Hautes-Alpes Série E
[15] Inventaire-sommaire des Archives départementales de l'Isère antérieures à 1790
[16] Le Musée-moulin de Pont du Fossé Robert Faure intitulée dans Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes Alpes 2008